De derrière les fagots

mimesis est né d’une volonté de travailler chaque tentative d'expression graphique comme la résultante d'une réflexion pleinement ancrée dans le réel. L'idée d'une fidélité dans la transcription comme réponse graphique à l’interrogation, à l’exigence. Proposer une architecture, une transition intelligible et ludique entre l’expression d’un désir et la formulation d’une identité, d’une figure ou d’une représentation sensible. Tendre vers le soigné, le nécessaire et surtout le pertinent, en devenant d’abord visible.

Saisir et déplacer

La proposition sera dépourvue de toute forme d'interpellation vocative. La composition se suffira à elle-même avant d'invoquer un possible imaginaire. Elle se devra être compréhensible et respecter un juste équilibre entre formalisme, au sens artistique du terme, tout en considérant le fond pour lui-même. En somme, produire et créer en prenant conscience de la valeur cognitive de la traduction matérielle concluant in fine sur quelque chose de singulier. Un accompagnement impassible sur mesure, dans la mesure du possible.

Bassiner

Il convient de garder à l’esprit que la production reste ancrée dans une temporalité, un moment de réflexion créative ; une catalepsie de la forme. Il s’agira de prendre position vis-à-vis du réel dans une pratique d’évocation, en recherche de la composition idéale. Une fabrication, un acte créatif dans le sens large vers une utilité techniquement et précisément définie, tout en gardant éveillée l’existence du double jeu entre modèle et aboutissant.